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Au premier regard, on peut faire le constat suivant : la vente de vêtements de seconde main est très à la mode, mais quand toute une génération ne s’habille qu’avec des vêtements de seconde main, peut-on encore parler de mode ?

Selon une étude de l’institut Crossborder, la vente de vêtements de seconde main sera 1,5 fois plus importante que la fast fashion dans moins de 10 ans.

Ce sont en particulier les jeunes qui changent profondément leurs habitudes de consommation, recherchant en priorité des moyens de consommation plus respectueux de l’environnement. La seconde main est une façon de se faire plaisir tout en réduisant considérablement son empreinte carbone.

Là où la fast fashion est assimilée à un système de consommation qui ne prend pas en compte les contraintes environnementales, la slow fashion permet de consommer dans un cercle vertueux, en rallongeant la durée de vie des vêtements, tout en consommant à moindre coût.
Cela répond donc à toutes les attentes d’une génération qui doit être financièrement et écologiquement responsable.

La seconde main, marque d’une génération

C’est l’arrivée de plateformes digitales qui a rendu le marché de la seconde main très accessible pour toute une génération très connectée, recherchant les bons plans, tout en ayant une conscience écologique très forte. Des millions d’internautes suivent quotidiennement ces plateformes, à la recherche de la perle rare.

Ce sont la génération Y et la génération Z qui tirent le marché de la seconde main vers le haut. Ils achètent 2,5 fois plus d’articles d’occasion que toutes les autres générations.

Les crises sociales liées au marché de la mode n’ont cessé de se multiplier depuis des années.
Travail des mineurs, condition de travail impossible, salaire ridicule, travail forcé, difficile de trouver une marque de la fast fashion qui n’a pas été concerné par un scandale social lié à ses méthodes de production.

Aujourd’hui, la mode est l’une des industries les plus polluantes de la planète. Les consommateurs, de mieux en mieux informés, ont rencontré grâce aux nouvelles plateformes de vente de vêtements de seconde main une manière de continuer de consommer sans participer à un marché dont ils n’approuvent plus les méthodes.

Alors que la seconde main était autrefois connotée comme un marché ne concernant que les personnes les plus modestes, c’est aujourd’hui tout l’inverse, ce sont les jeunes les plus éduqués et venant de milieux sociaux aisés qui adoptent le plus la seconde main. Acheter ses vêtements en seconde main s’assimile ainsi à un acte engagé et responsable.