Éviter le gaspillage et la pollution de l’eau

La production du textile fait partie des industries les plus consommatrices en terme matières premières. L’usage de grandes quantités d’eau est obligatoire à la confection de tout vêtement. Le coton est la principale matière première utilisée pour la confection de vêtements, le besoin de quantité d’eau douce est donc très conséquent, en effet pour la production d’un T-Shirt de coton il faut l’équivalent de 70 douches.

Le deuxième problème majeur lié à l’eau et l’industrie du textile, c’est la pollution. En effet l’industrie du textile est également très gourmande en engrais, la production de coton représente 2,5 % de la surface agricole mondiale, mais consomme 11 % des pesticides. L’utilisation d’engrais entraine son écoulement dans nos nappes phréatiques ainsi que dans les cours d’eau. De plus le recours au détournement de l’eau des rivières, lacs et nappes phréatiques est courant dans le but d’irriguer les champs agricoles.

Réduire son empreintre carbone

L’achat d’un vêtement n’est pas sans conséquence, l’industrie du textile représente 1,2 Milliard de tonnes de gaz à effet de serre cela correspond à 2% des émissions globales de CO2, ce qui en fait l’industrie la plus polluante au monde. En conséquence le fait d’acheter un vêtement de seconde main réduirait de près de 85% son empreinte carbone.

Cette pollution est principalement causée par la production du textile. C’est la fabrication des vêtements à base de fibres synthétiques comme le polyester qui est la plus émettrice de carbone, leur confection repose sur la conversion de 48 millions de tonnes de pétrole chaque année dans le monde.

Sauvergarder notre ecosysteme

La surproduction et la surconsommation de nos vêtements mettent en péril chaque année de plus en plus notre écosystème. Tout d’abord nous avons nos océans, en effet lors de nos lavages récurent les vêtements en fibres synthétiques notamment relâchent des microparticules invisibles pour nos yeux, ce sont alors l’équivalent de 50 milliards de bouteilles plastiques qui finissent dans nos océans chaque année. Cela a un impact considérable sur la vie et la reproduction d’espèce maritime déjà fortement en danger et aussi sur la prolifération d’algues maritimes au détriment de certaines espèces.

Le traitement des déchets met en danger notre écosystème, lorsque nous mettons plus nos vêtements 80% des habits sont simplement jetés et seulement 20 % sont alors recyclés. Cela pose un énorme problème car une partie de ces vêtements jetés à la poubelle finissent bien malheureusement dans des décharges publiques souvent sur le continent africain. Des vêtements se retrouvent alors sur nos terres et dans les océans.

Comment éviter la surconsommation ?

Près de 100 milliards de vêtements sont achetés chaque année dans le monde, et vous vous doutez bien que parmi ces 100 milliards de vêtements, une grande partie d’entre eux sera utilisée 1 fois voir 0 fois avant de tombés dans les oubliettes de notre garde-robe. Le phénomène de la fast fashion a envahi notre société et entraine en Europe chaque année le gaspillage d’environ 4 millions de tonnes de textiles et de la pollution dans les pays producteurs.

Avant les années 2000, les marques de grande distribution sortaient 2 collections par an, la collection hivernale et estivale. Après les années 2000, c’est ainsi toutes les semaines qu’une nouvelle collection voit le jour, les tendances deviennent éphémères, et les consommateurs sont poussés à faire des achats compulsifs dont ils n’ont pas réellement besoin. Dans cette démarche l’aspect économique surpasse l’aspect écologique, et donc l’environnement est mis en berne.

Les alternatives

Les alternatives

Les alternatives

Les alternatives

Les alternatives

à la Fast-fashion

à la Fast-fashion

à la Fast-fashion

à la Fast-fashion

à la Fast-fashion

Changer notre comportement d’achat.

Un changement dans notre comportement d’achat est nécessaire, en achetant moins mais en achetant mieux.

Consommer des matières éco-responsables

Le lin ou le chanvre, le coton biologique.

Écolabel européen

Créé en 1992 grâce à l’union européenne, ce label assure la durabilité, la qualité ainsi que des procédés de fabrication propres. Il garantit également le respect du droit du travail.

GOTS (Global Organic textile Standard)

Crée en 2008, ce label international garantit l’origine biologique des textiles, coton, laine, soie et chanvre etc. Il exclut donc tous les textiles contenants des substances chimiques.

Favoriser les vêtements conçus à partir de fibre

Recyclée telle que le coton issu du recyclage d’un jean. Il y a également les pulls issus du recyclage des polyesters et des bouteilles plastique.

Repair Cafés

Jeter un vêtement à cause d’un petit trou, d’une fermeture éclair cassée ou d’un bouton manquant est courant. Pourtant vous pouvez lui donner une seconde vie facilement et gratuitement en le réparant gratuitement dans un Repair café.

Upcycling

C’est le fait d’améliorer un vêtement et donc de le recycler par exemple transformer un jean en short ou changer la teinte d’un t-shirt qui ne vous plaît plus. De nombreuses sociétés proposent ce service mais vous pouvez également vous inspirer d’internet, il existe de nombreux tutoriels très intéressants.

On opte pour la seconde main chez guerrisol !

La seconde main est une alternative qui a fait ces preuves avec de bons résultats puisqu’on limite notre impact environnemental et social, c’est bien moins cher et on a de bonnes chances de tomber sur des pépites !

Quels sont les avantages à choisir GUERRISOL ?